Voici quelques mois, les autorités sanitaires ont cru bon de célébrer une amélioration de la couverture vaccinale contre l’hépatite B. Elles ont été largement relayées par la presse (spécialisée ou non), qui n’a pas craint de saluer "le retour de la confiance" [1] ou "le retour en grâce" [2].
N’en croyant pas leurs oreilles - on était en plein scandale H1N1 - des correspondants m’ont interrogé : s’agissait-il d’une simple intox ? La réalité est bien plus inquiétante encore.
Si l’on en croit le Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire (BEH) du 17/05/10, la couverture vaccinale contre l’hépatite B serait passée de 34% en 2004 à 42% en 2007, soit une augmentation de 20%. Selon Le Figaro du lendemain, "les auteurs de l’étude notent que les enfants des mères les plus jeunes, et donc moins susceptibles d’avoir été marquées par la polémique qui a éclaté dans les années 1990, sont plus souvent vaccinés".
Critères de crédibilité intrinsèques
Selon la démarche que nous avons commencé à mettre en oeuvre dans un précédédent article, examinons les éléments de fait facilement vérifiables par tout un chacun qui autorisent à mettre en doute l’interprétation des autorités sanitaires.
- Les mères aujourd’hui "les plus jeunes" sont comme par hasard celles qui ont été visées par la fameuse campagne scolaire décidée en 1994, et qui ont vu leurs petit(e)s camarades frappé(e)s par les complications du vaccin. Rappelons que cette brutale épidémie était tellement impressionnante [3] que l’alerte était venue d’un grand Service parisien de neurologie [4], peu suspect d’émarger au budget des "sectes" antivaccinales...
- En tout état de cause et sans que ce bruit de fond ait valeur de sondage, j’entends un certain nombre de pharmaciens faire état d’une résistance farouche de nombreux jeunes parents à la vaccination contre l’hépatite B de leurs enfants. Pour vérifier ce bruit, chacun peut toujours aller interroger le sien.
- Il semble à peu près évident que le souvenir de cette catastrophe sanitaire a joué très significativement dans l’échec massif du plan de vaccination contre la grippe porcine. Les sondages disponibles attestent la réelle inquiétude des gens relativement aux risques de ce nouveau vaccin : or, dans un pays où, comme je l’ai souvent relevé, les plus hautes sommités médicales ne parviennent à se défaire du préjugé que les vaccins sont fondamentalement des produits a-toxiques [5], d’où le bon peuple aurait-il tiré sa crainte du vaccin H1N1 sinon du précédent hépatite B ?
Retour sur l’historique
Avec une incongruité probablement inconsciente, les auteurs de l’étude du BEH poursuivent : "En outre (...) ’arrivée du vaccin hexavalent, qui permet de protéger contre l’hépatite B en même temps qu’on injecte d’autres vaccins moins polémiques, facilite son acceptation par les familles et même par les médecins".
Tiens, tiens...
Il s’avère qu’en 2004, le fabricant du vaccin Diphtérie-Tétanos-Polio (les trois vaccins obligatoires dans notre pays), en principe disponible depuis près de 40 ans, fait état - sans qu’on sache trop pourquoi - de difficultés d’approvisionnement. Loin d’utiliser de leur pouvoir de contrainte, ou encore de celui leur permettant de transférer d’office l’autorisation de mise sur la marché à un autre fabricant, les autorités valident ce coup de force en recommandant d’utiliser à la place Pentavac, soit un vaccin pentavalent (contenant en outre des antigènes contre la coqueluche [6] et l’haemophilus), pour un surcoût de +317%. A l’époque, nous ne sommes pas très nombreux à nous en émouvoir (cf. le billet du Moniteur des pharmacies donné en pièce jointe).
Et comme une fois la brèche ouverte, il n’y a aucune raison de s’arrêter, on va vite passer à des valences encore plus élevées, avec notamment l’effarant épisode Hexavac - qui, en septembre 2005, sera précipitamment retiré du marché sous un prétexte vaseux alors que des données claires, précises et concordantes laissaient penser que ce vaccin avait un potentiel tout à fait inhabituel pour causer des morts subites chez le nourrisson [7].
De toute façon et comme s’en vante naïvement le co-auteur de l’étude du BEH interviewé par Le Figaro, on a aujourd’hui d’autres vaccins multivalents à proposer en lieu et place du bon vieux DTP - toujours aussi introuvable sur les étagères des officines.
Il faut dire que, conscientisant sans doute l’incongruité de la situation, les autorités avaient affecté de remettre le DTP sur le marché en 2006, pour le retirer quelques mois plus tard (juin 2008), cette fois très officiellement et enfin avec un minimum de motivation. Sans qu’on sache pourquoi, en effet, ce vaccin vieux de 40 ans et réintroduit en catimini (donc sans avoir dû être administré à beaucoup d’enfants depuis) s’était mis - tenez-vous bien - à déclencher une telle avalanche de "réactions allergiques" qu’il ne restait plus à l’AFSSAPS qu’à faire ce qu’aurait fait toute autorité responsable : en suspendre la commercialisation au terme - qui en douterait ? - "d’investigations approfondies" [8], mais que personne n’a encore jamais vues publiées [9]. Les apparences étaient sauves, en tout cas : on était passé d’un coup de force d’un fabricant, scandaleusement avalisé par les autorités sans une once de justification crédible, à une décision cette fois réglementairement motivée (au moins formellement), hautement assumée par l’autorité sanitaire - mais toujours pour le plus grand profit des fabricants : il en coûte six fois plus cher de vacciner les bébés avec Infranrixhexa qu’avec le bon vieux DTP... A nouveau, l’Etat prédateur pris en flagrant délit de détournement de la puissance publique au bénéfice d’intérêts privés...
La réalité de terrain
Ce rappel historique permet de reconstituer la réalité de terrain sous-jacente au triomphalisme des autorités sanitaires. Ecoutons Madame Lemorton, député de Toulouse et pharmacienne d’officine, lors de mon audition à l’Assemblée nationale [10] :
"Par ailleurs, face à la baisse de la demande de vaccination contre l’hépatite B, la stratégie de l’industrie pharmaceutique consiste désormais à proposer un vaccin hexavalent comportant ce vaccin et permettant ainsi de vacciner contre l’hépatite B les enfants sans que les parents le sachent".
On a bien lu : "sans que les parents le sachent".
Et dans ses propos réels, incomplètement transcrits par le Rapport, Catherine Lemorton avait été encore plus crue, n’hésitant pas à affirmer qu’alors que certains jeunes parents lui faisaient part de leur opposition farouche à la vaccination contre l’hépatite B, elle voyait sur le carnet de santé que leur bébé avait bel et bien été vacciné...
Indépendamment du problème déontologique, politique et judiciaire posé par cette situation, quels en sont - en pratique - les principaux inconvénients ?
- Alors que dès octobre 1998, il a été publiquement admis par le Secrétaire d’Etat à la santé que les risques d’une exposition large surpassaient les bénéfices d’un tel vaccin [11]les autorités cherchent à imposer le principe d’une vaccination bel et bien "universelle" via une vaccination en traître de tous les bébés. A quel prix et pour qui ?
- Ceux des parents qui, pour une raison ou pour une autre, décideront un jour de faire vacciner leur enfant contre l’hépatite B exposent leur enfant à une double vaccination [12] avec un vaccin dont il existe de multiples raisons pour penser que sa toxicité, déjà inhabituelle, peut être liée à la dose...
- Personne ne contestant que quelque vaccin qui soit puisse causer des effets indésirables graves, le législateur a, depuis 1964, adopté un schéma d’indemnisation dont la logique est simple : à partir du moment où l’Etat impose comme obligatoires certaines vaccinations, il est équitable qu’il indemnise les victimes lorsqu’une telle vaccination obligatoire a pu causer un accident. Dès lors, il ne sera pas demandé aux victimes de démontrer une faute et il leur suffira d’établir un lien de causalité pour ouvrir droit à l’indemnisation. Cette philosophie de "la responsabilité sans faute de l’Etat" fait désormais l’objet de l’article L. 3111-9 du Code de la santé publique. Le problème, c’est qu’à partir du moment où, la spécialité idoine restant indisponible, il n’est simplement plus possible aux parents de satisfaire les obligations vaccinales légales sans exposer du même coup leur enfant à des vaccinations non obligatoires, à chaque fois qu’un accident survient et que les experts s’entendent sur la responsabilité "du" vaccin, la justice administrative répond - d’ailleurs à juste titre - qu’il n’est pas possible de discriminer entre la toxicité des vaccins obligatoires et celle des vaccins non obligatoires, et que l’article L. 3111-9 ne peut donc s’appliquer. Pour fixer les idées - toujours sur le plan de la réalité pratique -, dans une récente affaire de complication vaccinale qui a littéralement ruiné les parents (dont l’un a dû stopper son travail pour s’occuper de sa fille et l’autre est invalide), le dommage se chiffre à hauteur d’un million d’euros environ : ce n’est pas rien de passer à côté d’une telle indemnisation au seul motif d’une escroquerie organisée par les autorités sanitaires avec la connivence de la plupart des pédiatres...
Récapitulation
- En 2004, sans qu’il soit possible d’apercevoir des déterminants autres que lucratifs à cette situation inexplicable pour une spécialité sur laquelle on dispose d’une expérience de 40 ans, le seul vaccin permettant de satisfaire l’obligation vaccinale (diphtérie-tétanos-polio) devient indisponible.
- Loin de contraindre le fabricant à assumer ses responsabilités, l’administration sanitaire valide ce coup de force et n’hésite pas à recommander un vaccin pentavalent à la place, pour un surcoût financier de plus de 300% et au mépris absolu des problèmes iatrogènes posés par une telle substitution.
- Après une réintroduction en catimini en 2006, le vaccin diphtérie-tétanos-polio est cette fois officiellement "suspendu" pour des raisons de tolérance aussi incongrues (réactions "allergiques") qu’invraisemblables.
- Cette suspension de la seule spécialité permettant aux parents de se limiter aux obligations vaccinales françaises est d’autant plus inadmissible que, par suite probable d’un accord filandreux avec les autorités, le fabricant peut toujours délivrer les vaccins obligatoires, mais sur une base nominative au moyen d’une procédure lourde dont presque aucun médecin ne veut entendre parler et que les gens ne connaissent pas de toute façon.
- Depuis lors et sous le prétexte d’une obligation pourtant bien moindre, les nouveau-nés et les enfants reçoivent des vaccins multivalents inutiles, potentiellement dangereux et d’évaluation incertaine, comme illustré entre autres par le retrait précipité de la spécialité Hexavac.
- Cette substitution hasardeuse peut se faire à l’insu des parents, voir contre leur volonté dûment exprimée sans que ce scandale - qui remet notamment en cause le principe pourtant sacré du consentement informé - n’ait suscité la moindre sanction ordinale [13] ou judiciaire [14]. La participation de nombreux pédiatres à une telle escroquerie permet de pondérer à la baisse leur crédibilité lorsqu’ils prétendent affoler les parents sous le prétexte de complications infectieuses (encéphalopathie rougeoleuse...) qu’ils n’ont jamais vues et n’ont statistiquement aucune chance sérieuse de voir [15]
- Loin de prendre les mesures de police sanitaire qui s’imposeraient pour que cesse ce scandale, les autorités sanitaires se réjouissent que la couverture vaccinale ait "progressé". Relayées par une presse à la botte, elles n’hésitent pas à présenter cette escroquerie indigne comme un progrès de la raison.
Conclusion
A nouveau et comme de plus en plus régulièrement documenté dans le présent site, on en arrive au constat accablant de l’incompétence et de la malhonnêteté des autorités sanitaires.
- J’ai trop souvent vu les responsables français tomber dans le piège à cons des "allergies" au premier bouton pour incriminer autre chose que l’incompétence dans leur évaluation du problème censément posé par le vaccin diphtérie-tétanos-polio.
- Il est difficile de voir autre chose qu’une parfaite malhonnêteté dans le cynisme conduisant les autorités à célébrer une progression de la couverture vaccinale qui repose sur une escroquerie aussi caractérisée. L’AFSSAPS voudrait-t-elle démontrer sa bonne foi qu’elle a toujours le recours de publier les documents sources attestant la crédibilité des "investigations approfondies" censées justifier le retrait du vaccin diphtérie-tétanos-polio ; et, de toute façon, il est difficile de concevoir qu’on ne puisse, techniquement, réaliser un vaccin trivalent limité aux seules vaccinations obligatoires, quand on nous présente comme allant de soi que ces mêmes vaccins soient intégrés dans des penta-, hexavalents ou plus, malgré les problèmes (d’efficacité, notamment) notoires posés par les associations vaccinales multiples.
- Comme souvent, il est difficile de faire la part entre l’incompétence et la malhonnêteté dans la position qui conduit les autorités à suspendre un vaccin essentiel [16] pour lequel on dispose d’un recul de 40 ans, au motif incertain de quelques rougeurs cutanées hâtivement rebaptisées "allergie", quand, confrontées à un vaccin évalué précipitamment pour lequel il n’a pas fallu un an pour identifier un grave problème de narcolepsie, elles n’en hésitent pas moins à en recommander une large administration sous le prétexte de prévenir une maladie majoritairement bénigne comme la grippe saisonnière.
En tout état de cause, tous les politiques que j’ai rencontrés - même dans une ambiance conflictuelle - se sont déclarés profondément choqués par la situation que je leur ai décrite relativement à l’inopérance de l’article L. 3111-9 du code de la santé publique. Il dépend désormais de chaque citoyen que cette indignation des Parlementaires se traduise en actes : je propose en pièce jointe un modèle de lettre, et je suggère à chacun de s’en inspirer pour s’adresser directement à ses élus du Parlement et du Sénat.
Pour finir, qu’il me soit permis de sourire avec une commisération non dissimulée à la pensée de tous ceux - internautes ou autres - qui ont cru bon de déplorer ma propension à "vouloir régler quelques comptes sur les questions du passé" telles que la vaccination contre l’hépatite B. Comme illustré par le présent article, la vaccination contre l’hépatite B est loin d’être une "question du passé" et je n’ai jamais dissimulé qu’elle restait au coeur de mon engagement : on voit peut-être mieux pourquoi aujourd’hui...
Post-scriptum du 18/10/10 Après la publication de cet article, certains correspondants m’ont fait savoir que leur pharmacien soutenait que l’association diphtérie-tétanos-polio était toujours disponible. Elle l’est certes toujours, sous le nom de marque Revaxis : mais comme l’indique clairement la notice (et comme l’évoquait déjà mon article du Moniteur), elle est indiquée chez l’adulte et justement pas chez le nourrisson ou le petit enfant. Quant à l’indication récente chez l’enfant de plus de six ans ("à titre exceptionnel"), on attend avec intérêt le dossier d’enregistrement (essais cliniques, etc.) sur lequel l’AFSSAPS s’est fondée pour justifier une telle extension d’autorisation de mise sur le marché.
Post-scriptum du 02/02/11 Un internaute manifestement bien informé attire mon attention sur le fait que, outre la mise en échec de l’article L.3111-9 du Code de la santé publique, la situation décrite ici semble également incompatible avec l’article L. 122-1 du Code de la consommation, lequel stipule que Il est interdit de refuser à un consommateur la vente d’un produit ou la prestation d’un service, sauf motif légitime, et de subordonner la vente d’un produit à l’achat d’une quantité imposée ou à l’achat concomitant d’un autre produit ou d’un autre service ainsi que de subordonner la prestation d’un service à celle d’un autre service ou à l’achat d’un produit. J’ai donc repris en conséquence la lettre-type ci-joint à destination des parlementaires.
[1] Le Quotidien du médecin, 17/05/10.
[2] Le Figaro, 18/05/10.
[3] Pour impressionnante qu’elle devînt dès après le lancement de la campagne vaccinale, soulignons que cette épidémie palpable "à l’oeil nu" n’était que la confirmation d’une catastrophe prévisible, le fabriquant d’Engerix ayant tenu dès 1993 à mentionner dans sa notice internationale un risque neurologique.
[4] Même si le patron dudit Service s’acharne aujourd’hui à accréditer publiquement l’absence de problème significatif - avec un courage intellectuel et moral qui force d’autant plus l’admiration qu’in petto, on continue à y dire bien des choses en interne...
[5] A l’instar de Bernard Debré qui, tout en qualifiant à juste titre l’épidémie de "grippette", n’a pas craint de recommander la vaccination de tous les enfants d’âge scolaire : comme s’il allait de soi que, même pour un bénéfice proche de zéro ("grippette"), le risque encouru par quelque vaccin que ce soit ne puisse atteindre un niveau significatif - par exemple (je dis ça au hasard) causer des narcolepsies...
[6] Nonobstant la reconnaissance explicite, par ces mêmes autorités, d’une toxicité neurologique toute particulière avec ce vaccin contre la coqueluche...
[7] Zinka, B., et al., Unexplained cases of sudden infant death shortly after hexavalent vaccination. Vaccine, 2006. 24(31-32) : p. 5779-80. Le rapport d’évaluation de l’Agence européenne attestait la survenue de morts subites chez le nourrisson dès le développement du vaccin, sur lesquelles les autorités sanitaires s’étaient assises avec une bien éloquente inconscience...
[8] La simple terminologie utilisée par l’Agence attestant, au contraire, d’un préoccupant amateurisme. Car prétendre qu’une réaction à un médicament est "allergique", c’est mine de rien poser comme allant de soi trois points dont l’expérience atteste, au contraire, qu’ils sont toujours très difficiles à affirmer, à savoir : 1/ une causalité, 2/ un mécanisme , 3/ une contre-indication pour l’avenir. Je mets l’AFSSAPS au défi de documenter que, pour chaque cas notifié, chacun de ces points a fait l’objet d’une évaluation "approfondie".
[9] Au mépris, là encore, des Bonnes Pratiques de pharmacovigilance, mises au point par l’administration sanitaire depuis décembre 1994 et qui stipulent sans ambiguïté qu’autorités compétentes ou fabricants doivent "s’astreindre" à publier "rapidement" les données de tolérance qui sont "pertinentes". Or, quoi de plus pertinent que des "allergies" imputables à un vaccin qui a été administré à des bébés sur une base obligatoire durant plus de 40 ans ?...
[10] Cf. le Rapport publié par l’Assemblée, p. 649-50.
[11] Je rappelle que dans une émission déjà ancienne sur C dans l’air (08/02/08), j’avais forcé mon contradicteur - pourtant vaccinaliste militant - à reconnaître que l’hépatite B n’était nullement une menace sanitaire significative pour les bébés autochtones.
[12] Ils peuvent avoir changé de pédiatre et perdu le carnet de santé ; de toute façon, eu égard à ce que le rappel précédent illustre de la rigueur avec laquelle les enfants sont vaccinés, on peut tenir pour vraisemblable que les médecins ne multiplieront pas les vérifications avant d’accéder au désir - tellement inespéré - des parents.
[13] L’un des rares pédiatres à s’être publiquement élevés contre cette mystification, le Dr D. Le Houezec, m’adresse copie de la lettre qu’il avait envoyée à l’Ordre des médecins en date du 16/08/08 et dont il dit toujours attendre la réponse. La collusion de l’Ordre dans cette exceptionnelle atteinte à "l’honneur" et "la probité" est donc parfaitement avérée.
[14] J’ai personnellement suivi le cas d’une jeune fille de 20 ans ayant développé une sclérose en plaques deux mois après avoir été vaccinée totalement à son insu après avoir explicitement dit à son médecin qu’elle ne voulait pas de ce vaccin : sa plainte pénale a débouché sur un non lieu.
[15] Note du 12/10/10. Depuis la parution initiale de cet article, des correspondants m’ont confirmé que leur médecin - pédiatre ou non - leur soutenait dur comme fer que des vaccinations telles que le ROR étaient "obligatoires", ce qui est strictement faux. J’ai moi-même été directement témoin de cela avec mon petit-fils - indicateur intéressant de l’égarement déontologique où en sont arrivés certains confrères...
[16] Le vaccin DTP est actuellement le seul vaccin de large diffusion qui vise à prévenir des maladies comme la polio et le tétanos, caractérisées par la dyade justifiant le bénéfice d’une vaccination sous réserve qu’elle soit efficace : 1/ maladie grave ; 2/ maladie pour laquelle on ne dispose pas de traitement curatif. La situation est loin d’être comparable relativement à une pathologie comme la grippe : certes, on ne dispose pas d’antigrippal curatif (sauf si l’on croit aux antiviraux...), mais on a bien des traitements pour traiter la plupart des complications respiratoires qui font la gravité de la grippe, chez une toute petite minorité de sujets de toute façon.
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